2017 | Encre de chine
Ces courtes bandes dessinées ont été dessinées lors du workshop de Stefano Ricci pour une publication collective nommée “La chose qui vit” et dont le sujet était de créer une ou plusieurs histoires d’après ce que nous ressentions comme “vivant” en nous promenant dehors. Afin de traduire par le dessin le caractère vivant, nous devions dessiner directement, sans brouillon, au pinceau sur les planches finales.
Chaussée
Je voit beaucoup de lézards et de chats autour de chez moi, pourtant ma rue ne possède pas de trottoir, ce qui la rend dangereuse pour tous ceux qui s’y aventurent.
Trottoir
Un matin, sur le chemin de mon école, j’ai croisé un écureuil qui, après un échange de regard long et hésitant, s’est réfugié dans l’arbre du parc en sautant sur le mur avec une étonnante agilité.
Rivière
Ces deux planches sont issues de réflexions que je méditais lorsque j’observais longuement la Charente : sur les traces du vivant que l’on ne voit pas et sur les celles que l’on laisse sur notre passage.